En 8 clics ci-dessous, organisez un séjour à Marciac, fabuleuse bastide historique du Gers et patrie européenne du jazz expert et convivial à travers le festival Jazz in Marciac (JIM). Et en navigant sur le site, découvrez tous les charmes de Marciac...
A vos clics... partez à Marciac !
Rappel : Jazz in Marciac 2016
A travers son éblouissant programme, la 39e édition de Jazz in Marciac (29 juillet-15 août 2016) a accueilli Ahmad Jamal, au style unique, qui y a donné son seul concert de l'année, ainsi que le trompettiste Wynton Marsalis. JIM a aussi runi Dian Krall, Lisa Simone, Earth, Wind and Fire, Ibrahim Maalouf et « M ». Les voix ont été au rendez-vous avec Dianne Reeves, Jamie Cullum et Hugh Coltman. Le jazz latino a été représenté par Roberto Fonseca, David Sanchez et Michel Camilo. Et JIM a offert une rencontre entre « M » et le pianiste Yaron Herman, ainsi qu'entre le saxo Stefano Di Battista et le groove de Kyle Eastwood, le fils de Clint. Vive donc JIM 2017, année du 40ème anniversaire de JIM !
A découvrir sur le site :
Après avoir organisé votre voyage, le site va vous permettre de découvrir : 1) le livre "Le fabuleux destin de Marciac", qui vous fera voyager dans l'aventure marciacaise, de 1298 à nos jours ; 2) le festival Jazz in Marciac, dont le 40ème anniversaire sera fêté en 2017 ; 3) Les lieux à bien-vivre de Marciac (où manger ; où prendre un verre ?) ; et 3) le projet "Marciac Intra Muros"
(restitution du Marciac du 14e siècle et machine à remonter le temps de la bastide gersoise). A bientôt à Marciac !
La conception de la "Machine à Remonter le Temps" de Marciac a eu pour base la réalisation d'un ouvrage, "Le fabuleux destin de Marciac", et s'appuie par ailleurs sur un projet de restitution archéologique et architecturale de la bastide ("Ville neuve du Moyen Age"), le projet "Marciac Intra Muros".
. "Le fabuleux destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz" est un ouvrage présentant - et faisant vivre à ses lecteurs - l'aventure humaine de Marciac. Publié par les Éditions "Un Autre Reg'Art", le fabuleux destin de M. est : un livre issu d'un travail de recherche, à destination de tous les amoureux de Marciac ; un livre destiné à être un outil de référence pour la conception de la "machine à remonter l'histoire" de la bastide.
. Le livre retrace le trajet sociétal de Marciac depuis sa fondation en 1298 et détaille les moments-clés du festival Jazz in Marciac (JIM) via des archives, des reportages, des synthèses historiques et des échappées d'imagination.
. Le projet "Marciac Intra Muros", constituant essentiel de la "Machine à remonter le temps" de la bastide, bénéficie de partenaires engagés et experts, qui sont : l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) ; l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Toulouse (ENSA de Toulouse), la Mairie de Marciac et l'association - et le groupe de travail - "Marciac Intra Muros".
Pour être informé de l'évolution des projets du "Fabuleux Marciac", laissez vos commentaires sur le Livre d'Or et adhérez à l'association MIM.
Avant de découvrir la bastide de Marciac par vous-même, voici une vue de la cité gersoise prise en 1900 depuis le clocher de l'église Notre-Dame. Cette vue pourra être comparée à la vue actuelle (voir en haut de l'écran). Les deux vues mettent en évidence la belle ordonnance de "Cité Idéale" et de "Bastide parfaite" (totale symétrie du plan, orthogonalité des rues, vaste place centrale à arcades) que présente la bastide.
Marciac jouit d'un climat doux et agréable, comme le graphique ci-dessous le met en évidence. Pour connaître le temps qu'il fait actuellement à Marciac, cliquez sur le bouton "Le temps à Marciac"...
L’évolution de la température journalière à Marciac a été calculée à partir d'une modélisation de données climatiques moyennes portant sur la période récente (graphique : J. Barnouin, 2012, reproduction interdite).
A part de permettre de savourer 3 semaines par an "Jazz in Marciac", quelles sont les distractions offertes par la bastide ?
"Question à résoudre au cas par cas, que l’on soit sportif (l’esprit rugby règne à Marciac), gourmand (six restaurants 100% Marciac attendent le visiteur), contemplatif, passionné de musique (concerts, stages, master classes), de cinéma (Ciné JIM32 vous attend), de lèche-vitrine (30 commerces - hotels - boutiques d'artisans autour de la place), d’arts plastiques, de balades, de plaisirs de l’eau, de camping, de courses landaises, ou de visites liées à l’histoire de la bastide ou du jazz (« Territoires du Jazz »). Pour lui faire vivre l’actualité de Marciac, plusieurs solutions s’offrent au visiteur : consulter sur le Web la brochure Marciac in the pocket ; contacter l’Office de tourisme, voire la mairie (tél. : 0562093803) ; se renseigner auprès de « Jazz in Marciac » (tél. : 0562093198), qui gère la programmation de JIM et celle de l’élégante salle de L’Astrada, qui accueille toute l’année des artistes et vedettes de renom (jazz, flamenco, danse, théâtre, variétés) .../... Enfin, l’un des avantages de Marciac tient à la qualité de sa vie piétonne, à travers : le rectangle couvert de la place et ses abords, qui concentrent tous commerces et services ; une facilité et une sécurité de circulation entre le cœur de la cité et la « zone loisirs-vacances » du lac ; une absence quasi totale de dénivelé ; et la proximité de la bastide avec d’agréables buts de promenade, à pied ou en vélo. On peut donc vivre à Marciac sans voiture, en économie de pollution et de fatigue, en goûtant aux charmes de la vie gasconne, naturelle et savoureuse, et en restant branché sur le monde de la musique, du spectacle et de la création !
(extrait du livre : "Le Fabuleux destin de Marciac" )
(extrait du "Fabuleux destin de Marciac" /© Ed. Un Autre Reg'art)
"Pour faire connaître les qualités de du festival Jazz in Marciac au delà du Sud-Ouest, allécher le public et trouver des partenaires au festival, il fallait une politique de communication efficace. En cette matière, des choix vont être faits à la fin des années 80. Longtemps, à Marciac, les affiches sont tristounettes, et aucun programme avec photos et biographies n’est édité. Jean-Louis Guilhaumon décide de tout changer par la conception d’affiches de tous formats (jusqu’au 4x3), très colorées et sans mention des musiciens programmés : seuls les mots « Jazz » et « Marciac » (et les dates) sont mis en valeur. C’est l’affichiste Jacob Rosinski qui fut chargé – pendant 16 ans – de la nouvelle identité graphique de JIM (qui surprit, car elle bousculait les habitudes). Un budget conséquent est débloqué pour la communication, qui se monte à environ 10% du budget du festival. Une « com » déclinée, outre via l’affichage, à travers des pages de publicité, des dépliants, des cartes postales, des programmes… et qui devient nationale : encarts dans « Télé 7 jours » et « Paris Match », ainsi qu’affichettes placées au sein de grandes agglomérations.
Novateur et efficace : très vite, les réservations s'envolent ! Quant aux thématiques de la « com » de JIM, elles vont bien au-delà du jazz. En effet, dès 1994, des slogans comme
: « Le Gers aime le jazz » ou « Le jazz est dans le pré » (un an avant le film !) sous-tendent l’idée de vacances culturelles heureuses à la campagne. En 1995, la sortie (et l’incroyable succès)
du film « Le bonheur est dans le
pré », tourné dans le Gers, va apporter un grand coup de pouce (gratuit, qui plus est) aux slogans prémonitoires de l’organisation de JIM. Par ailleurs, des partenariats particulièrement
efficaces vont, en une étonnante synergie, booster la notoriété de JIM, dont celui de : « France Inter », avec ses retransmissions en direct de concerts et ses spots multidiffusions vantant
la programmation ; et de « Libération », avec un papier par jour pendant le festival, écrit par Serge Loupien."
La carte de Cassini ou carte de l'Académie (centrée ci-dessous sur la région de Marciac), en tant que carte à faire rêver et à remonter le temps, est la première carte générale et particulière du royaume de France. Il serait plus approprié de parler de carte des Cassini, car elle fut dressée par la famille Cassini, principalement César-François Cassini (Cassini III) et son fils Jean-Dominique Cassini (Cassini IV) au 18e siècle.
L'échelle adoptée est d'une ligne pour cent toises, soit une échelle de 1/86 400 (une toise= 864 lignes). Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique (technique permettant de déterminer la position d'un point en mesurant les angles entre ce point et d'autres points de référence dont la position est connue), dont l'établissement prit plus de cinquante ans. Les trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail. La carte ne localise pas précisément les habitations ou les limites des marais et forêts, mais le niveau de précision du réseau routier ancien est tel qu'en superposant des photos satellite orthorectifiées aux feuilles de la carte de la France, on obtient de spectaculaires résultats. Le travail des Cassini laissa même son empreinte sur le terrain où l'on trouve encore aujourd'hui des toponymes dits « Signal de Cassini », qui révèlent les lieux où s'effectuèrent les mesures de l'époque. Ces points de repères correspondent aux sommets des mille triangles qui formaient la trame de la carte de Cassini. De nos jours, les chercheurs consultent fréquemment les feuilles de la carte des Cassini, soit sa forme papier en salle de lecture du département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France, soit sa forme numérique en ligne. Elle intéresse tout particulièrement les archéologues, les historiens, les géographes, les généalogistes, les chasseurs de trésors et les écologues qui ont besoin de faire de l'écologie rétrospective ou de comprendre l'histoire du paysage. (d'après Wikipédia)
Le personnage le plus célèbre de la région de Marciac est incontestablement d'Artagnan.
Charles de Batz-Castelmore, comte d'Artagnan, beaucoup plus connu sous le nom du mousquetaire d'Artagnan sous la plume d'Alexandre Dumas, naquit vers 1613 au château de Castelmore - à 25km de Marciac - et trouva la mort en 1673 au le siège de Maastricht (aujourd'hui, ville des Pays-Bas). On connaît peu de choses de la vie du "vrai" d'Artagnan. Il n’existe de ce personnage qu’un portrait dont l’authenticité reste à prouver, ainsi que des mémoires apocryphes parues 27 ans après sa mort. Mêlant réel et imaginaire, ce texte fut rédigé par Gatien de Courtilz de Sandras, à partir de notes de d'Artagnan. Gatien de Courtilz découvrit la vie du héros gascon lors d'un de ses "séjours" à la Bastille, alors que Baisemeaux, qui fut l'un des compagnons de d’Artagnan, en était gouverneur. Alexandre Dumas s'est inspiré des mémoires apocryphes de Charles de Batz pour composer son personnage de d'Artagnan, héros de récits mondialement célèbres et traduits, initialement publiés entre 1844 et 1850 et dont le plus connu a pour titre "Les Trois Mousquetaires".
L'ouvrage "Le fabuleux destin de Marciac" conte une romance de d'Artagnan à Marciac. Au cours de la belle jeunesse de Charles de Batz, celui-ci aurait, en effet, été amené à venir, depuis Lupiac et le château de Castelmore, dans la bastide du Pardiac, et à y vivre un épisode - pour lui tout à fait marquant - dont voici un court extrait du récit :
— Mais, qui y-a-t-il, Bernard ?
— Les brigands ! Les brigands !
Les brigands – et autres malandrins – faisaient partie de nos plaies ordinaires. Plaies dont notre famille, assise dans le métier des armes et qui se réclamait de la noblesse, s’était donné le devoir de protéger tous ceux qui séjournaient ou transitaient dans la contrée de Lupiac. Aussi, afin de bien capter l’émoi et le discours du sacristain, j’ouvris mes oreilles aussi grandement qu’une paire de coquilles Saint-Jacques :
— Trois pèlerins… Dévalisés… Avant le chemin d’Arles…
— L’un d’eux, à moitié mort… Transportés à Marciac, à l’hôpital St-Michel.
Comme seule réponse, je remerciai dom Bernard et rejoignis notre castel à la course pour voir comment il convenait d’agir. Le conseil de mon père fut que mon ami Arnaud et moi, assistés de Joseph notre palefrenier, cheminions vers Marciac, déguisés en jacquets. Avec Arnaud, nous ferions la route en devisant à haute voix – et en nous faisant remarquer par la qualité de notre équipage – dans le but d’attirer les brigands. Quant à Joseph, il nous suivrait sans bruit à deux cents pas avec les chevaux...
(ce récit est à découvrir dans le livre : "Le Fabuleux destin de Marciac")